Mandrin

Publié le 23 mai 2009 par Barulaïre

Je suis arrivée par hasard sur 8 Mont Blanc au moment où était diffusée une pièce sur la vie de Mandrin. Ce fut un régal même si elle a fini un peu tard !

LA COMPLAONTE DE MANDRIN :

Nous ations plus de trente Brigands dans une bande Tous habillés de blanc A la mode des Vous m'entendez Tous habillés de blanc A la mode des marchands	Je me mis à les vendre Sur les marchés de Flandres Les vendre bon marché Je les avais pas Vous m'entendez Les vendre bon marché Je les avais pas payées
La première voilerie Que je fis dans ma vie Ce fut de gouiller La bourse d'un Bous m'entendez Ce fuit de goupiller La bourse d'un curé	Ces messieurs de Grenoble Avec leur longue robe Et leur bonnet carré m'eurent bientôt Vous m'entendez Et leur bonnet carré M'eurent bientôt trouvé
J'entrais dedans sa chambre Mond Dieu quelle était grande Un sac de mille écus J'y mis la main Vous m'entendez Un sac de mille écus J'y mis la main dessus	Ils m'ont jugé à pendre A pendre au mois décembre A pendre et étrangler Sur la palce du Vous m'entendez A pendre et étrangler Sur la place du marché
Quand j'entrais dans une autre Mon Dieu qu'elle était haute De robes et de manteaux J'en remplis trois Vous m'entendez De robes et de manteaux J'en remplis trois chariots	Monté sur la potence Quand j'ai revu la France Je vis mes compagnons A l'ombre d'un Vous m'entendez Je vis mes compagnons A l'ombre d'un buisson
Compagnons de misère Allez dire à ma mère Qu'elle me reverra plus j'suis un enfant Vous m'entendez Qu'elle me reverra plus j'suis un enfant perdu

Que dire de cette balade ? Quand ma mère me la chantait, cela me faisait presque pleurer ! Elle m'a raconté plusieurs fois l'histoire de cet homme, contrebandier, héro, justicier, au destin étonnant, précurseur, d'une certaine manière, de la Révolution Française.

Je ne vais pas raconter ici la vie de Mandrin, des livrs, des films, des pièces de théâtre et des sites internet le font mieux que je ne saurais le faire !